2 Octobre 1999 au 8 Octobre 1999 -

IV-b - l'île Maurice.
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(Dernière mise à jour : 07/11/1999)

n'oubliez pas le Diaporama N° 12 sur l'île Maurice

J'ai fait un séjour à Maurice du 2 au 8 Octobre et j'ai décidé de ne pas vous faire un récit comme pour l'Afrique du Sud mais plutôt sous forme de petites synthèses thématiques. (Il est difficile de ne pas plagier les multiples guides de cette île alors autant faire quelque chose de plus personnel)

L'Automobile :
La voiture mauricienne est antique mais en bon état. Vous rêviez de la R12 de votre jeunesse, de la R8 Gordini toute équipée, de vieilles Mercédès des années 60, de camions crachant et fumant à 40km/h en vitesse de pointe, Maurice est l'endroit rêvé pour les nostalgiques de la vieille pièce auto.

Mais le parc mauricien recèle quelques beaux véhicules témoins de la richesse de certains habitants de l'île. Vous croiserez ainsi quelques beaux coupés Mercédès, quelques Safranes ou Peugeot 406 haut de gamme et quelques BMW.
La voiture n'est pas la reine du mode de locomotion mauricien. La petite moto a les faveurs d'un grand nombre. On la trouve au milieu des champs ou devant les usines la journée et sur la route le matin de bonne heure et le soir vers 16-17h. La réglementation est stricte, le permis est obligatoire et le port du casque est respecté par tous. Une moto coûte en moyenne 7000 Frf ce qui est un investissement important pour la plupart des familles.

Amateurs de sensations fortes, la conduite à gauche à la sortie des usines sur la route littorale de l'Ouest est un jeu périlleux mais ludique. L'évitement de bus doublant une moto, doublant un cycliste, doublant un piéton est sans doute la figure la plus difficile à réaliser mais tous les mauriciens la réussissent avec brio alors pourquoi pas vous?

Le contrôle technique est obligatoire à Maurice mais ne s'effectue qu'après la seule visite au garagiste de l'année afin de franchir sans encombres le contrôle antipollution et le test de freinage. Le véhicule le plus dangereux et le plus téméraire est sans doute le bus. Pour une somme réduite, il vous conduira partout pied au plancher, là où les routes sont les plus étroites et les animaux suicidaires les plus nombreux. Vous admirerez le "vendeur volant" de tickets capable de vous rendre la monnaie debout sans se tenir pendant que le bus est lancé à pleine vitesse.

Le business
Je crois que c'est l'activité principale du mauricien. Il le pratique tout au long de la journée et il a le sentiment que c'est cette formidable activité qui a permis à son pays d'atteindre son niveau de développement actuel.

Business cela veut dire que tout se négocie, de la course de taxi, jusqu'à la chambre de la pension en passant par les excursions à la journée, et surtout les souvenirs et articles mauriciens.

Pourtant cette folie du commerce a l'inconvénient de laisser à la plupart des visiteurs que j'ai pu rencontrer le sentiment de se faire avoir sans arrêt. A cela j'ajouterais volontiers que le harcèlement permanent dont est victime (consentante) le touriste devient vite insupportable.

Dans l'ordre décroissant de la sollicitation appuyée :

• Le marché de Port Louis (je vous défie de sortir apaisé de ce tunnel)
• Les bords de plage tels qu'à Grand Baie
• Dans les villes dédiées au commerce telles que Floréal
  (Pull-overs, diamants, tee-shirts, maquettes de bateaux)
• Au restaurant

• Ce n'est pas toujours où votre guide vous garantit les meilleurs prix que vous ferez les meilleures affaires. Ce dernier touche des dessous de table pour vous conduire là où il est intéressé.
• Dans l'ensemble, tous les biens manufacturés sont moitié moins chers qu'en France mais vous vous surprendrez parfois à acheter des choses dont vous n'avez que faire, tout simplement parce que tous ceux qui sont autour de vous dépensent sans compter.
  
• Dites vous qu'un petit exercice de négociation n'a jamais fait de mal à personne et qu'au minimum la marge du commerçant est de 30%.

Vue de Grand baie

Fleur de Hyacinthe d'eau au jardin des pamplemousses